Giboulées de blocs !

Notre maison pousse ... petit à petit.

Le WE, nous l'arrosons de blocs à bancher avec un seul objectif : atteindre les 2,40 mètres ! soit l'équivalent de 12 rangs de blocs de 20. L'arase permettra ensuite de culminer à 2,50 m sur toute la périphérie de la maison.

Les palettes livrées (quand le fournisseur ne n'oublie pas ...) doivent être descendues sur le chantier.
Puis, un à un, les blocs sont posés sur l'échafaudage, pour enfin, être montés les uns sur les autres. Un travail très physique, et réservé exclusivement aux grands bras !!! pour pouvoir enfiler les ferrailles. 

Pour faciliter ses nombreuses manutentions, nous avons investi dans un mât élévateur (encore merci LebonCoin) !
Malheureusement, il n'est pas encore tout à fait au point ! Avec le poids de la palette chargée de blocs, le tracteur de beau-aïta se cabre. En attendant de trouver une astuce (nos neurones sont en fusion), nous avons pu emprunter le "gros tracteur" de Jacky. Ouf, et merci !

En photos, voici l'avancement du travail accompli :

le vendredi après-midi,

 et le dimanche :

la pose des blocs est terminée pour les "murs nord et ouest", le "mur sud" attend encore 2 rangées de blocs (mais, c'est le plus court et surtout il est plus simple en terme de ferrailles => pas de poteaux).

Pendant la pose des blocs par les "grands bras" (Nico et beau-aïta), otto Benat a également bien avancé les parpaings de la façade est et des murs de refend (murs porteurs de l'intérieur de la maison).

Malgré tout, il nous reste encore du boulot avant de tourner la page des blocs et passer au plancher hourdis. C'est le programme des jours à venir ...

ORIGAMI version Ferrailles

Le WE passé, Nico s'est adonné à une nouvelle passion : l'art du pliage des ferrailles !

En vue de la 2ième phase d'élévation de notre sous-sol (rang 7 & co), nous avons pris de l'avance (!!!) en coupant et pliant les ferrailles :

1ière étape : Préparation de tous les débits nécessaires, selon le plan de ferraillage de notre Bureau d'Etudes (sujet à quelques moqueries ...). Et de nouvelles informations à décrypter : Tors de 6, de 8 ou de 10 (diamètre de la ferraille), de type HA (haute adhérence => c'est-à-dire avec des stries) ou non, les formes spécifiques pour certaines ferrailles, etc ...

2ième étape : Découpe et pliage façon Origami

Après la construction, nous nous mettrons à l'art !

avec le défi suivant : fabriquer le porte manteau de la maison, avec les chutes de ferrailles issues du chantier !









PEX / REX pour les filles : testez vos limites physiques, avant de proposer votre aide !
Pour ma part, le tors de 8 constitue ma limite pour la découpe ! et avec un peu de "fierté", j'arrive à plier le tors de 10 ... 
Pour celles qui veulent, vous pourrez venir vous exercer sur notre prochain porte-manteau. Nous lui ferons des branches de tors de test !

A la recherche du meilleur R* !

Visuellement, nous en sommes toujours au même niveau : la moitié des murs du sous-sol ! Mais, stratégiquement, nous avons avancé ces derniers jours ! en commençant à se poser quelques questions sur la conception de notre 1er plancher hourdis.

Pour le côté instructif de notre blog, un plancher hourdis se schématise de la manière suivante :

Décider de faire un plancher hourdis ne suffit pas. Il faut choisir le type d'entrevous, le positionnement des poutrelles, la nature de l'isolation, l'épaisseur de la dalle de compression, etc, etc !

Et pour simplifier la vie des auto-constructeurs, il existe des entrevous polystyrène, polystyrène à languette (pour isoler par le bas, en même temps), en béton, en bois, en plastique, ... et des modes d'isolation par le haut, par le bas, avec du PolyEthylène ou avec des matières plus "saines" (liège, ouate, ...), ...

Tout est envisageable, c'est merveilleux ... sauf quand il faut trancher ! Presqu'aussi compliqué que de faire un plan de table pour un mariage (à moins de n'y inviter personne ...).

Nos critères : facilité de mise en oeuvre (notamment d'un point de vue manutention), nocivité des produits (le plus écologique possible, pour notre air intérieur !) , efficacité d'un point de vue thermique, le tout pas trop cher !

A l'issue de ces derniers jours de réflexion, la tendance serait : un plancher hourdis avec des entrevous en plastique et une couche d'isolant en liège (6 ou 8 mm).
Ainsi, dans la théorie, nous ne devrions pas avoir le moindre pont thermique ! la pratique nous apportera, ensuite, son lot de surprises.

Néanmoins, cette solution retenue nous permet d'espérer un très bon R, pour cette partie de la maison !

R* : résistance thermique (m2.°C/W) - Plus R est élevé, meilleure est l'isolation.

Ce message vous éclaire un peu sur les travaux à venir et justifie un peu notre "abandon" temporaire du chantier. Ce dernier reprend, quand même, ce samedi, doucement ! Parfois, il est utile de lâcher prise ...