lundi 23 mai 2011

Où est le burin ?

Dans la même "philosophie" des "Où est Charlie", nous vous proposons de jouer à : "Où est le burin ?"

La photo a été prise après le coulage de l'arase, dans la pièce-surprise de notre sous-sol :


réponse le jour de la crémaillère !


Et pour que "toute" le monde puisse participer, sachez qu'un burin ressemble à ça (! photo non contractuelle) =>


Maintenant, nous hésitons à laisser l'outil comme témoignage du chantier ! dans quelques générations, il pourrait ainsi retrouver vie dans un musée des "arts du bâtiment du 21ième siècle",
mais, c'est celui de beau-aïta, alors ... ?

dimanche 15 mai 2011

Début d'une nouvelle couche horizontale

Les murs du sous-sol finis, l'arase finie et la pose des poutres finie, notre jeu de construction est désormais la pose du plancher hourdis.

Après de longues réflexions, nous avons finalement opté pour un plancher avec entrevous béton, sur lequel nous disposerons un isolant de type panneau liège.
Et pour un fournisseur sérieux !

Ainsi, dès la semaine passée, notre kit "plancher hourdis" était livré sur le terrain :
Poutrelles de longueurs variées, entrevous et planelles ! 

Maintenant, il reste à déchiffrer le plan de pose ! avec grande attention ! car s'il reste une poutrelle à la fin du montage, ce n'est sans doute pas un cadeau du fournisseur ... mais, plutôt un "oubli" de lecture du plan !

Vendredi, nous avons commencé par un "petit échauffement" : la mise en place des poutrelles de la 1ère pièce.



Puis, samedi, grande journée de travail avec une équipe renforcée pour l'occasion : les 2 Peyo, Jean-Marie et Mathieu sont venus porter bras forts à Benat et Nico.

Et sous un ciel pluvieux, les poutrelles et les entrevous défilent.

Livraison des entrevous, avec notre mât élévateur

L'équipe 1 du matin (Peyo et Benat) affectée à la pose des entrevous
L'après-midi, après un bon repas requinquant et préparé avec amour (salade de tomates / concombres, suivie d'une paëlla aux petits pois et mousse au chocolat maison), les dernières poutrelles ont été installées.

La pose des dernières poutrelles, avec Peyo, Mathieu, Benat et Nico
Et rappelez-vous, s'il vous en reste une à la fin, ce n'est pas 1 cadeau ! Relisez votre plan ...

En plus, c'est celle qui vous semblera la plus lourde ! surtout, si vous venez juste de faire une pause Goûter.

dimanche 8 mai 2011

Arase terminée et poutres posées !

Malgré notre journée "catastrophe" (cf message précédent) fin avril, nous n'avons pas baissé les bras ! Un auto-constructeur se doit d'avoir un mental redoutable !

Après le coulage des murs, nous avons effectué l'arase. Il s'agit de la "finition" du haut des murs, pour assurer un niveau bien plat et garantir 2,50 m sur toute la périphérie de la maison.
C'est sur cette partie que reposera notre futur plancher hourdis.

Cette phase se déroule selon le même mode opératoire, que nous commençons à "maîtriser" : on coffre, on coule, on vibre, on attend que ca sèche, on décoffre et on nettoie !

Nico, aidé de son coéquipier de pala, finalise l'arase côté nord de notre maison :
Et pour limiter les manutentions à répétition, notre mât élévateur est bien pratique pour livrer le béton.


Dans la foulée de l'arase, les poutres ont été mises en place. Elles servent à faire les liaisons entre murs de refend et murs extérieurs.

Au niveau des portes de garage

10 cm de large, ça rappelle des souvenirs ... de gymnaste !
Et voilà, pour nos dernières réalisations.

Maintenant, place au 1er plancher hourdis, entre le sous-sol et le rdc. Un 2ième nous attendra dans quelques semaines, entre le rdc et l'étage !

mardi 3 mai 2011

Coulage catastrophe !

Il y a quelques semaines (fin février ... 2011 - pour les mauvaises langues), nous avons coulé la 1ière partie de notre sous-sol, courageusement, brouette par brouette, et seau par seau ! (cf : Finalement, nous avons été courageux !).

Après le REX de cette journée, nous avons opté pour le camion toupie sur cette 2ième phase. Au-delà d'1m20 de hauteur, les seaux sont bannis !
C'est ainsi que la réservation de la pompe et la livraison de 7m3 de béton fûrent arrêtées pour le mercredi 20 avril.

Et là, les pépins ont commencé dès le démarrage du coulage !

Gêné par les nombreuses ferrailles, le béton se répandait autant dans les blocs que sur la dalle !
et pourtant, nous avions pris le soin de consulter l'entreprise de béton (photo à l'appui) pour éviter tout imprévu. Mais, il faut croire que la vérité du bureau est rarement la vérité du chantier ! 

Vu la catastrophe qui se profilait, le chef du chantier a fait preuve de réactivité et d'autorité (voir d'autoritarisme, diraient certains !!!).
Premier acte :  arrêt du coulage et du contre- la- montre imposé  par des livreurs pressés. Dans ce type de situation, il est urgent de prendre son temps (n'en déplaise à certains ...).
Deuxième acte : confection d'un entonnoir (à l'arrache ...) avec quelques planches de coffrage.
Dernier acte : reprise du coulage avec succès. En effet, grâce à notre astuce, le béton a retrouvé le bon chemin ! et nous avons évité la colline de béton au milieu du garage.

Nouveau contre-temps : la vibration du béton dans les blocs à bancher a été remise en question. Les "livreurs" de béton n'avaient jamais vu ça ! ni autant de ferrailles, ni d'aiguille vibrante ! Il n'en fallait pas plus pour conforter l'opinion et le scepticisme d'une partie de l'équipe coulage ...
Du coup, re-belote sur les explications du rôle de l'aiguille vibrante (message à venir - elle le mérite !).  

Contre-temps suivant : certains coffrages ont montré quelques signes de faiblesse face à la force du béton, lors du coulage. Malgré toutes les précautions prises (planches fixées de tous les côtés + multitude d'étais et de serre-joints), le béton pousse très fort !

Et pour finir la journée, il a fallu faire tourner la bétonnière pour rattraper les quelques litres de béton égarés en début d'après-midi. Sont donc ressorties de la cabane de chantier, les brouettes et les pelles ! pour s'envoler ensuite vers l'échafaudage, grâce à notre mât élévateur accroché au tracteur.

Dans de telles circonstances, l'appareil photo est resté prudemment dans ma poche ! de peur de finir noyer dans une brouette de béton !!! alors, désolée du manque d'illustrations des propos de ce message, et merci de votre compréhension.

Néanmoins, un grand MERCI à toute l'équipe du jour (Nico, beau-aïta, Benat, Jean-marie), renforcée d'un nouveau venu : Thomas - barman la nuit, manoeuvre le jour ! et aux voisins pour le dépannage de 4 sacs de ciment.

dimanche 1 mai 2011

Test réussi

Depuis l’établissement des plans, un petit « doute » (parmi beaucoup d’autres) nous tracassait et faisait parler beaucoup d’entre vous ...

Voici l’exposé du problème :
Le terrain étant relativement étroit, nous devions minimiser au mieux le chemin d’accès au sous-sol pour bénéficier d’une plus grande largeur de maison. C’est mathématiques, diraient certains !
De même, nous souhaitions ne pas trop décaler la maison vers le fond du champ, pour conserver un bel espace côté sud et pour garder l'espoir d'une belle piscine …
Par conséquent, nous avons « optimisé » également la pente du chemin.

Espérons que nous n’avons pas été trop gourmands pour la maison et le jardin !
Remarque : nous disposons tout de même d'un plan B - en passant par le chemin existant, mais en « trouant » la haie à mûres.

Le WE dernier, Nico a donc voulu « lever le doute » !
Après quelques manœuvres – marche avant / marche arrière – braqué – contre-braqué, l’Expert a franchi le seuil de notre sous-sol, sans la moindre égratignure ! – encore plus facile que de garer la 306 dans une petite avenue.

Beau soulagement pour nous ;
Il ne reste plus qu’à faire le test avec Madame (moi, en l'occurence) au volant ! et que les mauvais esprits masculins se taisent !

Nous vous tiendrons informés ! Il faut que je réussisse le test avec ma Clio de poche, avant de penser au break familial.