mardi 3 mai 2011

Coulage catastrophe !

Il y a quelques semaines (fin février ... 2011 - pour les mauvaises langues), nous avons coulé la 1ière partie de notre sous-sol, courageusement, brouette par brouette, et seau par seau ! (cf : Finalement, nous avons été courageux !).

Après le REX de cette journée, nous avons opté pour le camion toupie sur cette 2ième phase. Au-delà d'1m20 de hauteur, les seaux sont bannis !
C'est ainsi que la réservation de la pompe et la livraison de 7m3 de béton fûrent arrêtées pour le mercredi 20 avril.

Et là, les pépins ont commencé dès le démarrage du coulage !

Gêné par les nombreuses ferrailles, le béton se répandait autant dans les blocs que sur la dalle !
et pourtant, nous avions pris le soin de consulter l'entreprise de béton (photo à l'appui) pour éviter tout imprévu. Mais, il faut croire que la vérité du bureau est rarement la vérité du chantier ! 

Vu la catastrophe qui se profilait, le chef du chantier a fait preuve de réactivité et d'autorité (voir d'autoritarisme, diraient certains !!!).
Premier acte :  arrêt du coulage et du contre- la- montre imposé  par des livreurs pressés. Dans ce type de situation, il est urgent de prendre son temps (n'en déplaise à certains ...).
Deuxième acte : confection d'un entonnoir (à l'arrache ...) avec quelques planches de coffrage.
Dernier acte : reprise du coulage avec succès. En effet, grâce à notre astuce, le béton a retrouvé le bon chemin ! et nous avons évité la colline de béton au milieu du garage.

Nouveau contre-temps : la vibration du béton dans les blocs à bancher a été remise en question. Les "livreurs" de béton n'avaient jamais vu ça ! ni autant de ferrailles, ni d'aiguille vibrante ! Il n'en fallait pas plus pour conforter l'opinion et le scepticisme d'une partie de l'équipe coulage ...
Du coup, re-belote sur les explications du rôle de l'aiguille vibrante (message à venir - elle le mérite !).  

Contre-temps suivant : certains coffrages ont montré quelques signes de faiblesse face à la force du béton, lors du coulage. Malgré toutes les précautions prises (planches fixées de tous les côtés + multitude d'étais et de serre-joints), le béton pousse très fort !

Et pour finir la journée, il a fallu faire tourner la bétonnière pour rattraper les quelques litres de béton égarés en début d'après-midi. Sont donc ressorties de la cabane de chantier, les brouettes et les pelles ! pour s'envoler ensuite vers l'échafaudage, grâce à notre mât élévateur accroché au tracteur.

Dans de telles circonstances, l'appareil photo est resté prudemment dans ma poche ! de peur de finir noyer dans une brouette de béton !!! alors, désolée du manque d'illustrations des propos de ce message, et merci de votre compréhension.

Néanmoins, un grand MERCI à toute l'équipe du jour (Nico, beau-aïta, Benat, Jean-marie), renforcée d'un nouveau venu : Thomas - barman la nuit, manoeuvre le jour ! et aux voisins pour le dépannage de 4 sacs de ciment.

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